Le désir de peindre, de sculpter de dessiner, conduit le plus souvent le sujet à commencer par s’inscrire dans un cours d’arts plastiques.
J’ai moi aussi suivi ce cheminement en espérant maîtriser les techniques. Ce qui au départ est un plaisir, peut tourner au casse-tête lorsque les certitudes s’écroulent. Face à l’échec une question se pose immanquablement : Pourquoi continuer ? Comment oser croire qu’on ait quelque chose à dire ou à faire ? Est-ce un leurre ?
A force de tâtonner, j’ai découvert un mode d’expression personnel, une voie qui me guide vers la réflexion et des réponses plastiques. Tout en travaillant avec ferveur, je perds souvent le fil de ma pensée, le projet change, me mène vers autre chose et miraculeusement je retrouve toujours l’idée de départ.
J’ai besoin de travailler la matière, d’observer et d’avancer en hésitant. C’est devenu un mode de vie plutôt qu’un simple loisir.